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Secondo il dizionario online della Treccani, il significato principale del verbo prenotare è «fissare, far riservare in anticipo qualcosa che si vuole trovare disponibile al momento opportuno: un posto in treno, due poltrone a teatro, un tavolo al ristorante», ma – oltre a chiedere un permesso agli uffici competenti – come si può prenotare una «postazione» nello spazio pubblico? La Federazione nazionale artisti in strada ha concretizzato un’applicazione per smartphone che, tra le tante funzionalità, consente agli artisti di strada (giocolieri, acrobati, musicisti) di riservare le piazze di alcune città per potersi esibire regolarmente. In questo contributo, dopo una particolareggiata e necessaria introduzione al «mondo» dell’arte di strada, avvalendosi delle dichiarazioni divergenti degli artisti intervistati (alcuni favorevoli, altri contrari all’utilizzo dell’applicazione), si intende approfondire in che modo si trasforma la relazione «artista di strada-spazio pubblico» quando «subentra» un nuovo elemento come quello tecnologico: l’applicazione – oltre a incentivare la «frammentazione» dello spazio pubblico – riproduce forse un modello di organizzazione spaziale tipico dei festival; il modello favorisce la normalizzazione dell’arte di strada o stimola forme esclusive di utilizzo della piazza?
Réserver un espace public avec une Appli : une expérimentation de « festivalisation » de l’art de la rue ?
Selon le dictionnaire en ligne Treccani, la définition principale du verbe « réserver » est celle de « fixer, faire réserver
quelque chose qu’on veut trouver disponible au moment voulu : une place de train, deux sièges au théâtre, une table au
restaurant ». Mais – à part demander l’autorisation aux services compétents – comment on peut réserver une « poste » dans
l’espace public ? La Fédération nationale artistes de rue a concrétisé une application pour smartphone laquelle, parmi
d’autres fonctionnalités, permet aux artistes de rue (jongleurs, acrobates, musiciens) de réserver les places de certaines villes
pour pouvoir faire leurs spectacles régulièrement. La présente contribution, après une détaillée et nécessaire introduction au
monde de l’art de la rue, en s’appuyant sur les déclarations divergentes des artistes interrogés (favorables ou contraires à
l’utilisation de cette application), a l’intention d’approfondir comment la relation « artiste de rue – espace public » change
lorsqu’un élément nouveau comme la technologie intervient. Cette application, au-delà d’encourager la « fragmentation »
de l’espace public, peut-être reproduit un modèle d’organisation spatiale typique des festivals. Est-ce que ce modèle favorise
la normalisation de l’art de rue et stimule des formes exclusives d’utilisation de la place ?
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